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7 août 2013

William Henley - Invictus - Poème

Du nouveau sur lesyeuxsurtout, j'ai nommé de la poésie...

William Henley est né en 1849 à Gloucester. Il reçoit une éducation non religieuse, qui guidera partiellement ses oeuvres. A 12 ansil se découvre atteint de tuberculose osseuse et subit une amputation de son pied gauche.

Son ami Robert Louis Stevenson s'en inspire pour son personnage du pirâte de L'île aux trésors. Henley collabore ensuite avec Stevenson pour écrire des pièces de théâtre.

Régulièrement hospitalisé, Henley écrit en 1875 son poème Invictus, invincible en latin, de son lit d'hôpital. Il dit alors qu'il écrit ce poème pour démontrer sa résistance à la douleur.

Henley meurt en 1903 à Woking, en Angleterre.

William_Ernest_Henley_young

Invictus

Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les dieux qui me donnent une âme
A la fois, noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout, bien que blessé.

En ce lieu d'opprobre et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres.
Les années s'annoncent sombres,
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit que soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme;
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.

 

Invictus est un court poème qui a largement été repris dans la culture populaire, source d'inspiration de Nelson Mandela lors de sa longue captivité et qui a inspiré le film de Clint Eastwood. 

Le poème symbolise la douleur et la résistance à cette dernière. Les références religieuses sont visibles mais ont été décriées par l'Eglise, notamment les deux derniers vers : "maître de mon destin, capitaine de mon âme", clair détachement de l'église.

Henley décrit la résistance à la douleur comme une volonté de l'âme, les circonstances de la vie qu'il se doit d'accepter parce qu'il ne peut les changer.

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Commentaires
C
Mais oui, je me rappelle de ce poème dans le film de Clint Eastwood qui est un de mes préférés! Mais j'avoue que je ne me rappelais jamais du nom du poète. Voilà une belle redécouverte!
Répondre
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