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20 juin 2013

La dernière conquête du Major Pettigrew, Helen Simonson

Contrairement à mon acolyte tc-22, je ne suis pas douée pour écrire des articles diversifiés (ne me demandez pas par exemple un article sur la cuisine, je suis encore en mode "j'essaie de faire des plats qui n'empoisonnent pas mes invités" ^^). Je me cantonnerai donc à un domaine qui m'est un peu plus facile: les livres.

Et cette fois-ci, c'est un petit article sur le roman d'Helen Simonson que je rédige, La dernière conquête du Major Pettigrew.

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L'histoire est celle du major à la retraite Ernest Pettigrew, veuf de 68 ans habitant le village de Edgecombe St Mary dans la campagne anglaise. A lui seul, il incarne le parfait British: droit, courtois, friant de décorum. Sauf que le jour où il apprend la mort brutale de son frère, ce sont les aventures du major qui commencent: son amitié avec Mme Jasmina Ali, surnommée dans le village "l'étrangère" car elle est l'épicière pakistanaise du village, ses conversations/duels avec son fils Roger et le fait qu'il soit entrâiné dans des aventures auquel il n'aurait jamais pensé.

Ce roman m'a ravie, dans le sens où j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher pour mener mon petit quotidien (je suis même partie en retard pour le boulot à cause de ce roman un matin ^^). L'auteur même un certain humour et une bonne dose d'irrévérence face à des thèmes qui peuvent parfois être épineux, notamment dans l'histoire. Ainsi, on y traite de la tolérance et de l'acceptation de culture autre que la sienne. Ce roman a égalament le point fort de choisir comme personnages principaux deux personnages qui, à eux deux, ont 130 ans. Et un thème qui m'est cher est la manière dont sont perçus et se perçoivent les seniors. Et de là s'envolent tous les clichés: oui il y a encore une sexualité à 65 ans, non on n'aime pas jouer forcément aux cartes parce qu'on est vieux, on aime conduire vite, être indépendant et ne pas être traités comme de vieilles croûtes par sa propre famille.

L'autre avantage est que ce roman est rempli de pépites et de surprises: pour une fois, la 4è de couverture est bien faite car elle ne donne qu'une infime quantité d'informations concernant les péripéties de ce roman. Pour ma part (et ce n'est que mon avis, Helen Simonson est une sorte de Jane Austen du XXIè siècle qui décortique ave malice la vie soit disant "ennuyeuse" d'un village mais avec beaucoup plus de liberté de ton et avec un regard à la fois incisif, juste et tendre.

N'hésitez pas à vous plonger avec délice dans ces 352 pages de pure esprit anglais. God save the books!!!

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