The Lumineers: un trio et des contes folk américains
Je trouve de plus en plus difficile d'écouter la radio pour découvrir de nouveaux groupes. Mes surprises viennent souvent de ma navigation sur you tube et des clics hasardeux que je fais de ci de là. Pour The Lumineers, ça va encore plus loin. J'aime le cinéma et notamment le lien qui se crée entre musique et cinéma (d'ailleurs, il y a une super expo à la cité de la musique sur ce thème). Et pour les Lumineers, c'est en lien avec le prochain film de Michel Gondry qui sort le 24 avril, L'écume des jours (la mise en film du magnifique roman de Boris Vian). Un des morceaux de la bande annonce est celui des Lumineers.
Le groupe se compose de Wesley Schultz au chant et de Jeremiah Fraites à la batterie. Mais très rapidement le duo devient trio avec l'arrivée de Neyla Pekarek au violoncelle. Le duo date de 2005 et le trio de 2008 avec une migration pour Schultz et Fraites qui quittent le New Jersey pour Denver (à cause du coût de la vie principalement, cf leur interview sur rtl2).
En France, The Lumineers est connu seulement depuis fin 2012...mais leur single Ho Hey est sorti début 2012 (aurait-on un temps de retard? Assurément!).
Le seul point négatif que je trouve à l'album, c'est au niveau de l'objet CD dans lequel il manque les paroles (il me faut plusieurs écoutes pour comprendre ce qu'il se passe dans une chanson). Mis à part cela, les 11 morceaux et les 2 bonus sont des petits bijoux ciselés. Les voix s'unissent à certains moments et donnent le frisson, chaque chanson est une histoire indépendante qu'il est idéal d'écouter sur la route ou chez soi avec un "livre-ami" à la main. Un exemple de la perfection de la musique produite par ce trio? Ecoutez "stubborn love" (en français "amour borné"...oui je sais c'est moins joli): l'histoire d'un amour terminé, d'une relation qui a été explosive et le constat qu'il vaut mieux aimer de cette manière que de ne jamais rien ressentir. Un amour en fuite, le tout sur une mélodie enlevée.